Un triste sort attendait cette Teckel qui n'était plus rentable aux yeux des éleveurs jusqu'à ce qu'une association étrangère en décide autrement
Non contents de l’avoir surexploitée des années durant, les éleveurs chez lesquels vivait une Teckel appelée Biscuit était promise à une disparition horrible lorsqu’ils s’étaient rendu compte qu’elle n’était plus en âge de procréer. Heureusement, une association est intervenue pour sauver la chienne.
Biscuit, une femelle Teckel, était utilisée comme reproductrice dans un élevage canin en Chine. Devenue âgée et ne pouvant donc plus avoir de portées, les éleveurs avaient décidé de se séparer d’elle. La chienne risquait alors de finir à l’abattoir.
C’est là que DMT Dachshund Rescue and Support Group, une association britannique dédiée au sauvetage des Teckels, est entrée en scène. Elle a pris Biscuit en charge et l’a emmenée en Angleterre.
La nouvelle vie de la chienne a ainsi commencé à Hadleigh, dans le Suffolk. C’est là qu’habite son adoptante, Sally Maclean, qui est d’ailleurs devenue bénévole au sein de DMT Dachshund Rescue and Support Group depuis cette belle rencontre.
« Nous sommes une équipe de 10 femmes, indique-t-elle à ce propos. Nous gérons nous-mêmes [l’association], collectons des fonds et faisons de la publicité. Nous continuons de grandir et sauvons autant de chiens que possible ».
Sally Maclean avait grandi avec des Teckels. Si elle avait côtoyé et aimé ces chiens durant toute son enfance, elle n’en avait plus eu par la suite. Biscuit est donc sa première représentante de la race à vivre à ses côtés depuis qu’elle est adulte.
« Elle est en sécurité, aimée et vit la meilleure vie possible »
A cause de son passé traumatisant, la chienne a eu besoin de beaucoup de temps pour s’habituer à son nouvel environnement. Elle souffre encore des séquelles psychologiques de cette triste première partie de son existence, mais elle progresse de jour en jour. « Bien qu’elle soit heureuse, elle est toujours timide et nerveuse en présence des humains. Elle sursaute au moindre bruit fort et reste méfiante à l’égard des chiens qu’elle ne connaît pas, explique sa maîtresse à The Echo. Je ne peux pas imaginer les horreurs dont elle a été témoin et la vie horrible qu’elle a menée, mais maintenant elle est en sécurité, aimée et vit la meilleure vie possible. »
Quelques mois après l’avoir accueillie, Sally Maclean a senti qu’elle était prête à cohabiter avec une congénère. Elle avait même l’impression qu’elle avait besoin de compagnie. Elle a alors décidé d’adopter une autre Teckel nommée Florence. Celle-ci et Biscuit sont devenues d’inséparables amies.
Par Dulin Inès
Rédactrice
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