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Une ville s'attaque au problème des excréments de chiens dans ses espaces publics avec un dispositif ingénieux

Le développement des canisites apparaît, dans certaines villes de Belgique, comme une solution nécessaire au maintien de la propreté des espaces publiques. À Charleroi, ce problème était récemment à l’ordre du jour du conseil municipal.

Illustration : "Une ville s'attaque au problème des excréments de chiens dans ses espaces publics avec un dispositif ingénieux"

Ramasser les déjections de son (ou ses) compagnons à 4 pattes est une habitude de propreté, que tout un chacun se doit d’avoir. Ceci est un acte indispensable pour le respect d’autrui, mais qui permet également de préserver l’environnement. De récentes études ont en effet démontré que les excréments canins auraient une très haute concentration en azote et en phosphore et seraient très pauvres en nutriments. Ceci nuirait notamment à la biodiversité, en influençant beaucoup plus le développement de certaines plantes que d’autres.

Un acte de civisme et de propreté

Éliminer les excréments de ses animaux de compagnie de la voie publique est donc un acte de civisme et de propreté hautement important. Mais tous les propriétaires de chiens n’en sont pas conscients, ou ne veulent pas l’être.

Ce sujet était justement à l’ordre du jour de l’un des derniers conseils municipaux de Charleroi, une commune wallone, située dans la province de Hainaut, en Belgique. Le conseiller municipal Nicolas Tzanetatos a déploré que les parcs et espaces publics de la ville soient « minés de déjections canines » et souhaite que des actions soient menées, afin de pallier à cela, rapporte le média belge DH Les sports+.

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Photo d'illustration

Les excréments s’accumulant rendent la ville non seulement insalubre, mais elle apparaît aussi comme moins sûre pour la population. « Un quartier qui n'offre pas les standards de propreté « normaux » est vécu par les riverains comme laissé à l'abandon », explique Monsieur Tzanetatos. Les gens ressentent très rapidement un sentiment d’insécurité, lorsque leur commune est mal entretenue. Ceci se fait notamment sentir, si l’état des routes est mauvais, si les rues sont jonchées de déchets, de déjections canines ou de mauvaises herbes.

Une solution apparaît alors pour les conseillers municipaux : il faut proposer plus de canisites et de sacs de ramassage, afin d’encourager la motivation des propriétaires de chien et ainsi pouvoir limiter le phénomène. À Charleroi, 63 canisites sont installés, mais seulement 40 sont fonctionnels, déplore Monsieur Tzanetatos.

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Un canisite, ou toilettes pour chien, nécessite en effet une organisation spécifique pour son bon « fonctionnement ». Banc, éclairage, dimensions adéquates, situation suffisamment éloignée des riverains sont des éléments indispensables, afin d’éviter les désagréments occasionnés par les canisites (odeurs et bruits).

Un projet de sensibilisation de la population

Le dispositif est en étude à Charleroi depuis 2020, mais il a été retardé par la pandémie. Une campagne de sensibilisation va maintenant être mise en place dans la commune. Les toilettes pour chiens de la ville vont être remis en état et une répression régulière sera organisée. Il y aura des amendes à la clé, dont le montant peut atteindre les 350 €.

Cette campagne passera également par des actions de sensibilisation auprès des plus jeunes, dans le cadre des écoles. Ceci est nécessaire, afin de donner des comportements civilisés au gens, dès le plus jeune âge. « C'est indispensable et surtout complémentaire à l'installation de canisites », conclut Nicolas Tzanetatos.