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Une famille offre sa chance à un chien maltraité dont personne ne voulait à cause de sa maladie

La vie n’a pas été tendre avec Paiko. Le toutou a connu la maltraitance et l’indifférence des adoptants. Pourtant, il n’a jamais manqué de courage et fait preuve d’une énorme résilience. Une famille a vu cette force en lui et a souhaité lui offrir une seconde chance.

Illustration : "Une famille offre sa chance à un chien maltraité dont personne ne voulait à cause de sa maladie"

Paiko, un Husky de Sibérie âgé de 4 ans, a été sauvé par les membres de la Fondation 30 Millions d’Amis. La maltraitance était désormais derrière lui, mais les épreuves n’étaient pas terminées. Il ne trouvera la paix que quelques mois après son sauvetage.

Paiko vivait dans un « logement insalubre » de La Somme, dans les Hauts-de-France. Des bénévoles l’ont découvert après un signalement pour maltraitance. Sur place, ils ont fait face à un animal émacié et faible. Le pauvre vivait au milieu des déchets, sans eau ni nourriture.

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photo d'illustration

« On était vraiment inquiets pour lui »

Le canidé a été placé dans un refuge partenaire de 30 Millions d’Amis à Amiens. Il a reçu des soins et s’est reposé, à présent en sécurité. Le personnel a appris qu’il souffrait d’épilepsie, ce qui ne l’empêchait pas d’être une véritable crème avec ses sauveteurs : « C’est un chien très sociable et vraiment chouette » témoignait Caroline, enquêtrice bénévole pour l’organisme de sauvetage.

Malheureusement, le handicap rebute souvent les adoptants. Beaucoup ne souhaitent pas se lester des responsabilités qu’il entraîne. D’ailleurs, le profil de Paiko a intéressé une famille, qui l’a ensuite ramené au refuge à cause de sa pathologie.

Des propriétaires compréhensifs

Cet échec a été un coup de massue supplémentaire pour le toutou, mais les bénévoles n’ont pas baissé les bras. Ils ont fini par lui trouver les maîtres idéals, lesquels ont eu une grande connexion avec lui : « Mon regard s’est posé sur lui. Quelque chose s’est passé » confiait David, qui a rencontré la boule de poils au refuge.

L’homme souffre également d’une maladie et a affirmé qu’il était bien placé pour comprendre Paiko : « Il est comme il est, je l’accepte comme ça [...] Il faut bien sûr s’en occuper plus qu’un autre. Mais il rend énormément d’amour en retour » a-t-il précisé. Il a finalement adopté officiellement le Husky et compte bien lui offrir la vie qu’il mérite depuis toujours.