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Un chat et chien échappent à la guerre en Ukraine grâce aux associations françaises

Au même titre que les citoyens ukrainiens, les animaux du pays sont, eux aussi, des victimes collatérales de la guerre. Et comme les humains, certains ont la chance de pouvoir s’expatrier sur d’autres continents pour échapper à la misère. C'était le cas de Cooper et Sonia.

Illustration : "Un chat et chien échappent à la guerre en Ukraine grâce aux associations françaises"

Tandis que la guerre fait trembler l’Ukraine depuis plus de 10 mois maintenant, de nombreux habitants ont quitté le pays pour sauver leur vie. Mais sur place, il reste encore du monde et les animaux n’échappent pas à ce désastre.

Avec les centaines de familles détruites et les villages saccagés, des bêtes se sont retrouvés orphelines, sans nulle part où aller. Sur place, les associations de sauvetage animalier œuvrent pour secourir les rescapés, mais les refuges sont bondés.

Illustration de l'article : Un chat et chien échappent à la guerre en Ukraine grâce aux associations françaises

photo d'illustration

La France a alors témoigné de son soutien en organisant des rapatriements, coordonnés par des organismes tels qu’AVA (agir pour la vie animale) ou Youcare, dont Thomas Moreau est à la tête. Ce dernier a indiqué, relayé par le Courrier Picard : « Plusieurs centaines de milliers de chiens et chats ont besoin d’assistance dans les pays frontaliers, comme la Pologne qui accueille énormément d’animaux dans ses refuges débordés ».

Pour agir, ces organisations ont mis en place des collectes de dons et récoltent des fonds pour rapatrier ceux qui sont dans le besoin en France. Ils acheminent aussi de la nourriture et du matériel médical vers l’Europe de l’Est.

Sauvés de la guerre

C’est dans ce contexte que Cooper, un chien aux longs poils, et une chatte nommée Sonia ont été accueillis à la Clinique Vétérinaire du Pont de Neuilly dans les Hauts-de-Seine. Ces réfugiés ont pu s’en sortir et ont maintenant le droit à une deuxième chance. La vétérinaire Daphné Chaumont a pris en charge Cooper. Malgré le stress du voyage, qui oblige parfois les soignants à sédater les animaux trop anxieux, celui-ci continuait de remuer la queue.

Un examen poussé

Guillaume Germain, également vétérinaire, s’est exprimé quant à la procédure qui suit l’arrivée d’un nouvel animal étranger. Ainsi, pour Cooper et tous les autres, il a fallu s’assurer qu’il n’y ait aucune maladie, vérifier les vaccins, les passeports et attester de la présence d’une puce électronique ou non. L’homme a déclaré : « Les animaux ukrainiens sont souvent apeurés [...] La première chose à faire, c’est d’évaluer leur stress. J’interviens peu. Je ne dois pas me mettre en danger [...] Les chiens en provenance d’Ukraine peuvent être porteurs de la rage ». Heureusement pour Cooper, tout était en règle.

En revanche, pour Sonia, qui a été auscultée par Elisa Gorins, un vaccin contre la rage était nécessaire pour se protéger et préserver les autres.

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Clinique Vétérinaire du Pont de Neuilly / Facebook

Parallèlement, Guillaume et ses collègues font passer un examen plus approfondi aux patients, notamment pour détecter d’éventuels parasites externes ou pathologies cardiaques.

Ensuite, selon la procédure légale, les rapatriés doivent être placés sous surveillance sanitaire pendant 6 mois, avant d’être disponibles à l’adoption. Ils sont placés dans des familles d'accueil en attendant.