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Deuil d'un animal de compagnie : 77 % des Français connaissent les solutions existantes pour le devenir du corps de leur fidèle compagnon

« Les chiens entrent dans nos vies pour nous apprendre l’amour, ils partent pour nous apprendre la perte », a écrit l’auteure américaine Erica Jong. Les aiguilles du temps nous rapprochent toujours plus de l’inévitable : le décès de notre fidèle compagnon à 4 pattes. Aujourd’hui, comment les Français vivent-ils la disparition de leur animal de compagnie ? Quelles sont leurs connaissances vis-à-vis des solutions funéraires ? Que pensent-ils de la réglementation en vigueur ? Pour le savoir, découvrez les résultats de l’étude menée par Datapets pour Esthima*, leader des pompes funèbres animalières.

Illustration : "Deuil d'un animal de compagnie : 77 % des Français connaissent les solutions existantes pour le devenir du corps de leur fidèle compagnon"

Désormais, il n’est pas rare d’entendre les maîtres déclarer que leur animal de compagnie est un véritable membre de la famille. 87,4 % des répondants à l’enquête réalisée par Datapets pour Esthima (février 2024) considèrent leur boule de poils comme telle.

14,4 % d’entre eux vont même jusqu’à confier qu’elle représente tout à leurs yeux. Il faut dire que les chats, les chiens et les NAC apportent beaucoup d’amour, de réconfort et d’animation au quotidien.

Avant de devenir des partenaires de jeu et de vie à part entière, les animaux aidaient principalement l’Homme à accomplir des tâches spécifiques (protection, conduite de troupeaux…). La relation entre l’être humain et l’animal est devenue tellement forte, qu’on parle même de « pet-parentalité », un phénomène de société florissant.

77 % des maîtres connaissent les solutions existantes pour le devenir du corps de leur animal après son décès

Pour rappel, nos compagnons félins et canins vivent une dizaine d’années en moyenne. Lorsque l’heure du grand départ sonne pour cause de vieillesse ou encore de maladie, les propriétaires doivent surmonter l’épreuve du deuil. Cette dernière peut être plus ou moins longue en fonction de chacun.

Mais que devient le corps du défunt ? 77 % des sondés connaissent les diverses solutions funéraires (crémation plurielle, individuelle…), un nombre qui a considérablement augmenté depuis le dernier sondage effectué en 2022 pour Esthima (+ 20,9 %). Par ailleurs, 71,3 % des personnes interrogées par Datapets en février dernier disent avoir suivi les conseils de leur vétérinaire pour choisir les obsèques de leur trésor sur pattes.

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En ce qui concerne le dernier lieu de repos des animaux de compagnie, la loi interdit l’inhumation dans les jardins privés ; une information que 42 % des répondants détiennent. Cette pratique est en baisse depuis 2 ans, tandis que les prises en charge par les crématoriums animaliers connaissent une augmentation. 29 % des personnes interrogées (+9,6 % par rapport à 2022) se dirigent davantage vers les services de pompes funèbres animalières.

En raison de la place grandissante des animaux de compagnie dans les foyers et le cœur des Français, la question du devenir de leur corps est de plus en plus prise en compte. Les familles souhaitent que leur fidèle compagnon quitte dignement la vie ici-bas.

Les propriétaires endeuillés veulent garder un souvenir tangible de leur animal de compagnie

Pour une partie des maîtres endeuillés (23,9 %), il est primordial d’offrir de belles obsèques respectueuses à leur boule de poils adorée. Une démarche qui fait sens, sachant tout ce qu’un animal peut apporter dans la vie d’un être humain.

Cohabiter avec un chat, un chien ou un NAC permet de savourer des années de bonheur et de vivre de nouvelles aventures. Pour reprendre les paroles d’Anatole France, les animaux de compagnie « laissent des empreintes de pattes sur nos cœurs ».

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Pour nombre d’adoptants, il est important de conserver un souvenir tangible de leur petit compagnon (33,81 %). Les photos arrivent en tête de liste (39,4 %), suivies par l’urne funéraire (23,4 %). L’enquête menée par Datapets pour Esthima démontre que la conservation des cendres se démocratise (augmentation de 6,7 % en 2 ans).

Bien que nos amies les bêtes soient davantage considérées comme des membres de la famille, leur dépouille est toujours considérée comme un déchet. La majeure partie des sondés (89,9 %) souhaitent que la loi évolue concernant le statut de leur corps. Par ailleurs, 70,3 % d’entre eux sont favorables à des techniques de traitement des corps plus écologiques.

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Vers une reconnaissance du deuil animalier dans la sphère professionnelle ?

Ainsi, les services de pompes funèbres animalières se développent et les attentes des propriétaires d’animaux évoluent. Mais concrètement, comment les Français vivent-ils la disparition de leur boule de poils préférée ?

D’après les résultats de l’enquête, 39,4 % des maîtres veulent se donner du temps pour apprivoiser le deuil de leur animal. Même si les semaines et les mois défilent, ils sont 22,6 % à n’avoir toujours pas surmonté la mort de leur ami à fourrure (+4,6 % en 2 ans).

Heureusement, pléthore d’adoptants peuvent compter sur le soutien de leur entourage. 44,7 % des répondants affirment que le décès d’un animal est une douleur reconnue par les proches. Certains (13,2 %) leur ont même demandé des conseils pour les obsèques de leur défunt protégé.

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Si nous braquons nos projecteurs sur le milieu professionnel, nous remarquons que la donne change. En effet, le deuil animalier demeure un sujet sensible. 59,2 % des personnes interrogées par Datapets pour Esthima ne se sont pas sentis soutenus par leur employeur. Plus de la moitié (52,2 %) aurait aimé se voir proposer un jour de congé pour faire le deuil de son trésor sur pattes.

Pour l’heure, aucune loi n’oblige un employeur à imputer un congé à ses salariés en deuil après la perte de leur animal de compagnie. Cette initiative – qui fait de plus en plus parler d’elle – permettrait d’accompagner l’évolution sociétale de la relation entre l’Homme et l’animal. Affaire à suivre…

* Étude Datapets pour Esthima réalisée par questionnaire auto-administré en ligne entre le 12 et le 22 février 2024 auprès d'un échantillon de 1975 propriétaires de chiens et / ou de chats déià confrontés à la mort d'un animal leur appartenant, âgés de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.