Après avoir été retrouvé dans un fossé, ce chien surmonte peu à peu ses traumatismes grâce à sa bienfaitrice

Le média WorldDay relayait, en avril 2025, la triste histoire de Max, un chien couvert de boue trouvé à l’abandon dans un fossé au bord d’une route. Dans un état physique et psychologique alarmant, il avait été secouru par des personnes bienveillantes et conduit dans un refuge pour y être pris en charge et soigné. Si personne ne connaissait son histoire, son corps, lui, la racontait, et elle était terrible…

Un véritable traumatisme

En effet, lorsque les vétérinaires l’ont examiné, ils ont, grâce aux radiographies, rapidement mis en évidence des fractures témoignant les négligences qu’il avait subies. Mal cicatrisée, une fracture à la patte arrière indiquait qu’il n’avait pas été soigné. Pire encore, dès qu’un être humain l’approchait, son corps manifestait aussitôt une réaction de peur intense, qui le poussait à se recroqueviller sur lui-même ou à se cacher s’il le pouvait. Et la tristesse mêlée à la terreur de son regard était un signe de grande détresse. La vétérinaire, qui s’était occupée de lui alors, confiait à WorldDay : « Max était l’un des pires cas de repli émotionnel que j'ai observés en 15 ans de pratique ». Pourtant, étant donné son métier, elle affrontait régulièrement des cas compliqués, mais rien à voir avec la crainte exprimée par Max…

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Un chien résilient malgré tout

C’est là que Rachel, une femme spécialisée dans l’éducation des animaux traumatisés, est entrée en scène pour aider Max. Patiente, calme, remplie de bienveillance, la bénévole du refuge a décidé de se consacrer au toutou afin de lui apprendre la confiance. Déterminée à lui offrir du temps, elle s’asseyait simplement près de lui et lisait des livres à voix basse, l’aidant ainsi à s’habituer à sa présence. Hélas, les semaines s’écoulaient sans que Max ne progresse de façon visible.

« Les animaux, comme les humains, portent leurs traumatismes dans leur corps et leur esprit. Pour retrouver confiance, il faut à la fois soigner les blessures physiques et guérir les blessures psychologiques. » expliquait la Dr Sarah Thompson, comportementaliste animale, à WorldDay. Un précepte que Rachel avait fait sien et qui portait peu à peu ses fruits. En effet, face à Rachel, une transformation s’opérait dans le comportement du chien. Un jour, alors qu’elle lui tendait une friandise, s’attendant à ce qu’il la refuse comme à son habitude, Max l’a surprise en l’acceptant. « Cette première acceptation de la nourriture est comme la première étoile qui apparaît après l'obscurité. Elle signale la possibilité d'un nouveau départ dans la relation », explique Rachel.

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Un pas après l’autre

À force de patience, d’un protocole précis mis en place et grâce à la résilience de Max, les progrès se faisaient de plus en plus visibles et chaque petite victoire était célébrée. À l’image de ce jour où Max a remué la queue pour la première fois. Au fur et à mesure que le temps passait, il cochait de plus en plus de cases du protocole, comme le soulignait WorldDay : « établir un contact visuel sans se recroqueviller, accepter des caresses légères sur des zones non sensibles, manger en présence d'humains, passer devant des inconnus sans se figer de peur… ». Chaque pas en avant était une nouvelle marque de la confiance qu’il accordait à Rachel qui lui offrait aussi une « zone de sécurité », un coin tranquille agrémenté de couvertures douces, où il pouvait se réfugier s’il en avait besoin. De jour en jour, il progressait, surmontait son traumatisme, allant même jusqu’à découvrir le jeu aux côtés de sa bienfaitrice…

Et aujourd’hui, Max a non seulement repris de l’aplomb, mais il profite surtout d’un nouveau départ avec celle qui est officiellement devenue sa maman humaine. Rachel a adopté Max, pour leur plus grand bonheur à tous les deux.